Ce n'est pas parce qu’on peut le faire qu’il faut le faire

Le blog (JPGC)

(No LIKE, no LIFE. Peut-on encore exister sans être liké ? )

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Date de publication : 06/02/2020
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L’être humain est ainsi fait : pour être heureux, il doit se sentir aimé et apprécié par ses congénères.

Pour l’homme des cavernes, c’était facile : tu frottais 2 silex, tu allumais un feu, tu faisais griller du diplodocus au barbecue pour le dîner et hop, toute la communauté de la grotte t’adorait et te vénérait !

Mais force est de constater que la tâche s’est compliquée proportionnellement au développement des moyens de transport et de communication. Car avec de plus en plus de congénères connectés entre eux, observés, scrutés, décortiqués dans leurs moindres faits et gestes, difficile en effet de plaire à tout le monde ou de se sentir intégré à un cercle relationnel dont les limites dans l’espace et le temps sont soumises à des changements perpétuels.

Heureusement (ou non ?), pour permettre à chacun d’évaluer son potentiel de séduction massive, la toile a vu naître une unité de mesure aussi basique qu’additictive : le LIKE.

  Likeuses ou likeurs, likées ou likés, peu importe. Le dictat des réseaux sociaux est ainsi fait : no LIKE, no LIFE. Et no life, no future. Game over.

Normal donc que dans notre société de consommation, les marques soient elles aussi «LIKE addict» et cultivent avec soin leur cyber réputation et leur cyber présence pour mieux récolter un maximum de pouces levés qui se transformeront - ou non - en actes d’achat indispensables à leur survie. Et ce, à n’importe quel prix, quitte à prôner une moindre consommation d’elles-mêmes (à l’image de Patagonia qui incite ses clients à réparer leurs vêtements plutôt que d’acheter ou de Facebook, Apple, Samsung… qui ont développé des compteurs de temps d’écran et des fonctionnalités pour limiter le temps d’usage dans le souci - non intéressé bien sûr - de préserver la santé mentale des utilisateurs…).

Non mais allo, t’es une marque et tu veux pas qu’on te consomme ? Non mais allo quoi ? T’inquiètes Nab’, elles sont pas folles les marques, elles en ont sous le ciboulot, eh eh ! Car «de manière croissante, les études montrent que la positivité et l’engagement perçus par les consommateurs sont le meilleur moyen de gagner, récupérer, défendre ou grignoter des points de parts de marché – en faisant évoluer positivement l’intention d’achat des consommateurs». Et toc !

Et le LIKE dans tout ça me direz-vous ? Lui aussi il se fait harakiri ! Au travers des mesures prises par son géniteur, Facebook, il dit en substance : «arrêtez de m’accorder autant d’importance voire de m’utiliser, vous vous porterez mieux». Concrètement, cela s’est traduit en 2018 par une modification de l’algorithme de Facebook qui privilégie désormais les commentaires et les partages (interactions actives), plutôt que les mentions J’aime et les clics (interactions passives). Le but étant que les utilisateurs soient amenés à prendre part à une conversation avec d’autres utilisateurs, plutôt que de se contenter de parcourir passivement le fil d’actualité et liker de temps à autre une photo ou un article. Bref, renouer le dialogue.

Autre signe de retour à la raison, le PDG d’Instagram a annoncé en novembre 2019 la suppression des compteurs de likes pour une partie des États-Unis (après une phase de tests au Canada, au Brésil et en Australie) pour mettre fin à la like addiction dont sont victimes beaucoup d'utilisateurs de l'application. Et de son coté, Facebook a également exprimé son envie de tester durablement la suppression du compteur de Likes. Un comble.

Une autre ère se lève donc, celle d’un monde où les hommes se reparleront de nouveau, en vrai… 

…autour d’un barbecue. Comme dans le bon vieux temps quoi, mais sans diplodocus au menu. 

En attendant, tant que cela est encore possible et parce que chez JPGC personne n’est atteint de Like addiction sévère, si vous avez apprécié cet article, likez-le et partagez-le :) Vous pouvez aussi faire un truc de dingue : nous appeler ! Vous verrez, communiquer, on adore ça. Pardon ! On like ça ;-)


Sources :

lesechos.fr

https://blog.hootsuite.com/

https://www.mouv.fr/

https://www.journaldugeek.com/

(5 idées cadeaux pour un Noël réussi au bureau (oui, c’est possible !))

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Date de publication : 20/12/2019
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Ça y est, la fête de Noël de votre entreprise approche et il ne vous reste plus que quelques jours pour résoudre cette éternelle équation à plusieurs inconnues : trouver un cadeau original et sympa pour le collègue qui vous a été arbitrairement désigné et dont vous ignorez tout ou presque.

Car oui, vous avez trop souffert d’avoir reçu l’année dernière un livre de recettes vegan alors que vous êtes le fruit de 8 générations de bouchers-charcutiers.

Car oui, on ne va pas se mentir, les cadeaux de Noël offerts entre collègues connaissent souvent 2 destins : Le Bon Coin ou le placard. Alors parce que chez JPGC avoir des idées, ça nous connaît, on a déniché 5 idées cadeaux pour un Noël réussi au bureau : 

1 • Collègue stressé ?

Optez pour un cadeau qui détend avec le hamac pour pieds. 


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2 • Collègue sportif ?

Offrez-lui un cadeau qui vise juste avec le panier de basket pour poubelle. 

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3 • Collègue accro au café ?

Épargnez-lui les risques d’inondations sur son bureau avec le support de tasse. 

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4• Collègue ermite ?

Aidez-le à cohabiter avec ses congénères avec le guide de survie en open-space. 

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5 • Collègue parano ?

Offrez-lui le pouvoir de voir dans son dos avec le rétroviseur d’écran. 

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Tous les espoirs sont donc permis pour mettre enfin un terme à la MDP - ou Malédiction du Cadeau Pourri - qui a ravagé tant et tant de bonnes relations entre collègues. Alors continuons le combat et partageons nos idées de cadeaux sympas !

D’avance, toute l’équipe JPGC est heureuse de vous souhaiter un Noël heureux et serein au bureau :)

Sources : leparisien.fr, topito.com, rakuten.com - Crédit photos : ©gettyimages

(Black Friday, Single Day, French Days… Les discount-days ont-ils encore de beaux jours devant eux ? )

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Date de publication : 03/12/2019
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Dans la surenchère aux réductions, promotions et autres bonnes affaires qui sont au commerce ce que la nitroglycérine est aux supercars de Fast and Furious, à savoir un booster aussi éphémère qu’addictif, il est devenu de plus en plus compliqué de créer l’évènement. Tel un sauveur, le Black Friday né aux États-Unis dans les années 50 et popularisé en France en 2014 par les acteurs de la grande distribution s’est vite imposé comme le «must use» incontournable de toute enseigne sachant bien remiser et de tout acheteur sachant bien dépenser.

Mais 5 ans plus tard, que reste-t-il de l’effet waouh et des super-mega-hyper-bonnes affaires promises ? Tout d’abord, comme tout succès qui se respecte, le Black Friday a fait des émules qui revendiquent eux aussi leur part du gâteau : French Days, Cyber Monday, Single Day d’AliExpress, Prime Days d’Amazon, Darty Days, Five Days d’Ubaldi… Dans ce contexte, le Black Friday n’est plus qu’un discount day de plus dans un calendrier devenu day-bordé de promos à tout va.

Ensuite, les promos promises ont plus souvent le goût du plat industriel enrichi au prix de base artificiellement gonflé que du fait maison à base de vraies réductions sur des produits vraiment intéressants. Comme l’a constaté l’UFC Que Choisir «non seulement les marchands ont toujours tendance à appliquer des ristournes sur les produits les moins en vue ou à afficher des «jusqu’à -50 %» alors que la réduction ne concerne qu’une infime partie des articles, mais surtout, ils continuent, pour afficher les rabais les plus importants possibles, à s’appuyer sur des prix d’origine élevés qui ne correspondent pas à la réalité». Les consommateurs seraient donc trompés à l’insu de leur plein gré ? Ça alors, en voilà une surprise…

Au final, on comprend vite à qui profite l’opération, surtout quand on sait qu’en 2018, le Black Friday effect a généré en France un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros sur une seule journée, pour plus de 1,3 millions de transactions. Mais si, comme bien souvent, la poule aux œufs d’ors n’était q’un feu de paille pour mieux retarder le moment où chacun se fera plumer sur l’autel de la société de consommation ? Mais si, de moins en moins crédibles et de plus plus critiqués, le Black Friday et ses ersatz étaient bientôt en passe d’être black listés ? Ici déjà, les 450 marques du collectif Make Friday Green Again se mobilisent pour affirmer d’autres valeurs. Là, les 54 marques françaises du réseau Cyclable fondé par Boris Wahl, nous invitent à consommer plus responsable lors du Bike Friday. Une tendance également suivie par Nature & Découvertes et son Fair Friday, ou encore Horace et son Buy Nothing Day… etc.

Chez JPGC, nous sommes persuadés que l’on peut être «result addict» sans pour autant être promo dépendant. Car le résultat s’apprécie parfois plus dans la satisfaction du client et dans son attachement à la marque que dans la simple lecture froide d’un tableau de chiffres gonflés à l’hormone de croissance. Et vous, croyez-vous encore à la légitimité et à la crédibilité du Black Friday et autres discount days ? Ou pensez-vous que le paradigme commercial qui consiste à créer du besoin et de l’envie chez le consommateur à grands coups de promotions toujours plus alléchantes et de matraquage publicitaire toujours plus intense soit arrivé à son terme, bientôt remplacé par un ras-le bol général se traduisant par un retour progressif à la raison ?

Sources : l’adn.eu / quechoisir.org /

(Télétravail : comment en user sans en abuser ? )

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Date de publication : 24/10/2019
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Même si le verbe n’est pas encore entré dans le dictionnaire alors que l’activité a été officiellement créée par un accord interprofessionnel en 2012, force est de constater que de plus en plus de salariés «télétravaillent». Et ce, pour leur plus grand bonheur… et très souvent celui de leur entreprise. Car oui, le télétravailleur des temps modernes n’est pas un homofainéantus en pyjama réduit à procrastiner ses tâches pro pour mieux rattraper son retard sur la dernière saison de sa série préférée. Moins stressé, moins fatigué, plus écolo, plus impliqué, souvent plus productif (67% des managers le reconnaissent !), il a tout intérêt à user du système sans en abuser. Plus facile à dire qu’à faire ? Pas si sûr…

Règle n°1 : dans télétravail, il y a… travail.

L’idée est donc de conserver certains des principes de base qui régissent une journée de travail : mettre son réveil (avec le luxe de pouvoir cocooner plus longtemps sous la couette sans culpabiliser puisque vous ne perdrez pas de temps dans les transports), s’habiller (sans avoir à se soucier du regard des collègues sur l’association douteuse du jour) et, last but not least, définir un espace de travail identifié (et respecté comme tel par le reste de votre tribu!).

Règle n°2 : dans télétravail, il y a aussi… télé.

Que ceux qui ont immédiatement pensé à «télévision» lèvent le doigt ! Manque de chance pour vous, le préfixe «télé» accepte bien d’autres radicaux autrement plus nobles et qui permettent de travailler beaucoup plus efficacement à distance, comme «téléphoner», télécharger des documents depuis un serveur sécurisé, télécommander son ordinateur pro depuis son ordinateur perso grâce à des logiciels performants et simples d’utilisation (dont les principaux sont passés en revue ici https://www.clubic.com/telecharger/actus-logiciels/article-815752-1-5-meilleures-alternatives-gratuites-teamviewer.html). Inutile d’avoir les mêmes ressources système et logicielles sur les 2 machines : une bonne connexion internet suffit pour se sentir «comme au bureau» depuis chez vous… ou ailleurs !

Règle n°3 : données n’est pas jouer.

Donner ses données à ses concurrents ? Tara«data» ! L’accès à distance aux données stockées sur les serveurs de l’entreprise se doit en effet d’être sécurisé. Bonne nouvelle : inutile d’être bardé de diplômes en sûreté informatique ou de vous transformer en «Professeur» de la Casa de Papel pour y arriver. Trois lettres, comme VPN (pour Virtual Private Network) ou des solutions de chiffrage installées en natif sur la plupart des ordinateurs (comme BitLocker pour Windows et FileVault pour macOS) assurent une protection efficace des échanges et données contre les regards malveillants. De quoi travailler à distance sans livrer en pâture votre dernière créa ou votre dernier rapport sur le gain de productivité enregistré par votre entreprise depuis… qu’elle a intégré le télétravail dans son organisation :)

29% des salariés ont pratiqué le télétravail en France en 2018, soit 4% de plus qu’en 2017. Chez JPGC nous sommes déjà 20% à l’utiliser. Bon élève mais peut mieux faire comme dirait l’autre… Alors qui dit mieux ? Pour répondre ou partager votre expérience, un seul mot d’ordre : à vos posts !

Sources : fr.statista.com,ynbioz.com/blog/tech/generation-teletravail.